Douleurs au genou : quand s’inquiéter et qui consulter à Lausanne

traitement préventif

Attendre que la douleur au genou passe d’elle-même est l’une des erreurs les plus coûteuses pour votre mobilité. Symptôme banal en apparence, une douleur genou en marchant, en montant les escaliers ou après le sport peut cacher une pathologie sérieuse comme une arthrose du genou, un problème de ménisque ou une instabilité rotulienne. Les douleurs articulaires au genou sont de plus en plus fréquentes, et une prise en charge rapide évite souvent des complications chroniques.

Ce guide aide à reconnaître les signaux d’alerte, à comprendre les causes possibles comme une inflammation articulaire ou un blocage articulaire, et à savoir quand faire appel à un spécialiste en kinésithérapie pour éviter l’aggravation.

physiothérapie

Comprendre les douleurs du genou

Les structures du genou impliquées

Le genou est l’une des articulations les plus sollicitées du corps. Il se compose de plusieurs éléments : les os (fémur, tibia, rotule), les ménisques (amortisseurs naturels entre les os), les ligaments (qui stabilisent l’articulation), les tendons (qui relient les muscles aux os), ainsi que des muscles et une bourse séreuse qui limite les frottements. Une atteinte de l’une ou plusieurs de ces structures peut provoquer de la douleur, limiter les mouvements ou impacter la stabilité du genou.

Les types de douleurs fréquentes : aiguës, chroniques, mécaniques, inflammatoires

Les douleurs aiguës surviennent brusquement, souvent après un traumatisme ou un effort inhabituel. Elles peuvent être causées par une entorse, une lésion méniscale ou encore un choc direct. Les douleurs chroniques persistent au-delà de trois mois et sont souvent liées à des gestes répétitifs, une mauvaise posture ou une dégradation articulaire, comme dans le cas de l’arthrose. On distingue également :

  • les douleurs mécaniques, aggravées à l’effort et soulagées par le repos,
  • les douleurs inflammatoires, plus marquées le matin ou la nuit, souvent accompagnées de raideur matinale.

Les causes possibles : usure, traumatisme, sursollicitation, pathologies

L’usure du genou, en particulier l’arthrose, est fréquente avec l’âge, mais peut aussi toucher les personnes sportives ou ayant subi des blessures. Les traumatismes incluent entorses, luxations ou ruptures ligamentaires. La sursollicitation, en particulier chez les sportifs ou dans certaines professions, peut provoquer des tendinopathies ou douleurs fémoro-patellaires. Enfin, des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde ou la goutte peuvent aussi déclencher une inflammation douloureuse au niveau du genou.

En résumé : Le genou peut souffrir de blessures aiguës, de douleurs chroniques ou de pathologies dégénératives, affectant différentes structures complexes de l’articulation.

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Reconnaître les signes qui doivent alerter

Douleur persistante ou croissante au repos ou à l’effort

Lorsque la douleur devient constante, augmente avec le temps ou se manifeste au repos, cela justifie une attention particulière. Une gêne prolongée dans les escaliers, en station debout ou en marchant sur de longues distances peut indiquer une problématique fonctionnelle ou inflammatoire à ne pas négliger.

Gonflement, rougeur ou chaleur locale

Un genou qui enfle rapidement, sans cause évidente ou après un choc, peut signaler une accumulation de liquide (épanchement), une lésion interne ou une inflammation. Si cette enflure est accompagnée de chaleur ou de rougeur, une consultation rapide est recommandée pour écarter le risque d’infection, rare mais sérieuse.

Perte de mobilité ou instabilité du genou

Une difficulté à plier ou étendre complètement le genou, ou une sensation d’instabilité (« le genou qui lâche ») sont des signes fréquents d’atteintes ligamentaires ou méniscales. Ces troubles peuvent rapidement évoluer en chaînes compensatoires (douleurs dans d’autres zones, mauvaise posture).

Déformation visible ou sensation de blocage articulaire

Une déviation visible ou une sensation de blocage soudain du genou sont toujours préoccupantes. Elles peuvent indiquer une luxation, une lésion grave ou un blocage par un fragment dans l’articulation. Ce type de situation nécessite une prise en charge rapide.

En résumé : Certains signes comme une douleur persistante, un gonflement ou une instabilité doivent alerter et motiver une consultation pour éviter des complications durables.

Que faire en cas de douleur au genou

Adopter les bons gestes en première intention

Dès les premiers signes de douleur, il est essentiel de limiter les mouvements aggravants, d’éviter de forcer sur la jambe douloureuse, et de restreindre les charges. Surélever légèrement la jambe peut aussi aider à limiter l’inflammation locale.

Appliquer le protocole GREC (glace, repos, élévation, compression)

Le protocole GREC, efficace pendant les premières 48 à 72 heures, repose sur quatre principes :

  • Glacer la zone pendant 15 à 20 minutes plusieurs fois par jour,
  • Reposer le genou sans supprimer tout mouvement,
  • Élever la jambe pour réduire l’enflure,
  • Appliquer une compression douce avec une bande de soutien.
    Il est conseillé d’éviter toute chaleur, massage ou effort intense pendant cette phase aiguë.

Identifier les activités à limiter ou éviter

Pendant la phase douloureuse, certaines activités sont à éviter : course à pied, sports avec pivots ou à impact, escaliers fréquents, longues stations debout. Cependant, un repos trop long est déconseillé : l’objectif est d’ajuster l’activité sans la supprimer totalement. Le soutien d’un professionnel permet de trouver le bon équilibre.

Noter les circonstances et l’évolution de la douleur

Identifier quand et comment la douleur est apparue apporte des éléments clés pour la prise en charge. Noter si elle s’aggrave avec l’effort, diminue au repos, son intensité ou les gestes qui la déclenchent permet d’orienter le diagnostic et le traitement de manière plus efficace.

En résumé : En cas de douleur au genou, appliquer le protocole GREC, éviter les gestes aggravants et observer l’évolution aide à mieux orienter la prise en charge.

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Quand et pourquoi consulter un professionnel

En cas de douleurs récurrentes ou invalidantes

Si la douleur revient fréquemment ou limite certaines fonctions, même de manière modérée (marche, position assise), il est recommandé de consulter. Une douleur négligée peut, à terme, devenir chronique.

Si les douleurs impactent la vie quotidienne ou professionnelle

Quand la douleur perturbe le sommeil, diminue la concentration ou empêche de réaliser des tâches courantes comme monter les escaliers ou conduire, il devient fondamental de consulter pour éviter une dégradation de la qualité de vie.

Si les douleurs persistent malgré le repos ou l’autogestion

Si malgré des mesures de repos, d’auto-soins ou l’usage de produits anti-inflammatoires, la douleur ne s’améliore pas après quelques jours ou semaines, cela peut indiquer une cause sous-jacente plus complexe qui demande une évaluation approfondie.

Pour éviter une aggravation ou une perte de mobilité durable

Une blessure mal soignée peut générer des compensations posturales, des raideurs ou une perte de mobilité. Une intervention précoce permet bien souvent d’éviter des traitements plus lourds, comme une chirurgie, et de favoriser une récupération rapide.

En résumé : Consulter un professionnel devient nécessaire quand la douleur persiste, revient souvent ou affecte les activités du quotidien malgré les soins de base.

Le rôle du physiothérapeute dans la prise en charge

Évaluation précise et individualisée

Le physiothérapeute commence par une analyse complète du genou et de son fonctionnement global. Il utilise des tests spécifiques pour évaluer la stabilité, la force, la mobilité et repérer les déséquilibres posturaux. Cette évaluation fonctionnelle permet de mieux cibler le traitement, en complément du diagnostic médical.

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Explication claire du diagnostic fonctionnel

À la suite de l’évaluation, le physiothérapeute prend le temps d’expliquer les résultats. Grâce à des visuels ou des démonstrations palpatoires, vous comprenez mieux ce qui provoque la douleur et comment y remédier. Cette approche renforce la relation de confiance et favorise l’engagement dans le processus de guérison.

Mise en place d’un plan de traitement adapté et évolutif

Le traitement est toujours personnalisé : exercices spécifiques, thérapies manuelles, éducation au mouvement et conseils pour adapter le quotidien. Il tient compte de votre rythme de vie, de votre santé générale, et de vos objectifs. Chaque séance permet d’évaluer les progrès et d’ajuster les interventions.

Suivi régulier et réajustement selon les progrès

Suivre l’évolution est essentiel. Le physiothérapeute ajuste les exercices, encourage les progrès, prévient les rechutes et vous guide pour reprendre confiance dans le mouvement. Ce suivi permet aussi de prévenir d’éventuelles compensations délétères.

En résumé : Le physiothérapeute évalue la situation précisément, explique les causes de la douleur et propose un programme personnalisé pour soulager durablement et éviter les récidives.

Vivre avec une douleur au genou qui freine chaque geste du quotidien n’est pas une fatalité. Une prise en charge précise et adaptée, au bon moment, peut faire toute la différence.

Chez Physio PDS, chaque patient est écouté sérieusement, évalué avec rigueur et accompagné de manière claire. Si votre genou vous empêche d’avancer, prenez rendez-vous dès maintenant pour une première séance personnalisée.
On est là pour comprendre ce que vous vivez, et vous aider à retrouver un mouvement libre en toute confiance.